Alors là je sais que 99% de mes lectrices sont en train de penser « Oka-quoiiii ???? » et que ces mêmes lectrices n’auront jamais d’okara entre les mains et ne feront donc jamais cette recette. À défaut de vous intéresser, je vais au moins vous instruire.
L’okara est le résidu du lait de soja : les grains broyés avec de l’eau sont ensuite filtré : sous la passoire vous avez le lait (qui servira à faire du tofu) et dans la passoire, l’okara.
C’est une poudre épaisse et humide très riche en fibres, mais aussi en minéraux et en protéines. Ce serait dommage de la jeter ou de la donner aux poules de la voisine ! Alors je suis partie à la recherche de recettes (vive le net) et j’ai opté pour les galettes d’okara de Gnocchis et cie.
Comme j’ai fait mon lait de soja avec mes petites mimines et que j’ai pressé fort le torchon pour extraire le jus avec mes gros biceps, je pense que mon okara est tout de même plus « sec » que celui obtenu dans les machine à lait végétaux. (enfin, je n’en suis pas sûre, peut-être que quelqu’un pourra me dire ? J’ai donc mis un peu plus de liquide que dans sa recette.
Pour 8 galettes de tailles variées (lol)
200g d’okara
100g de flocons de riz
un trait de sauce pimentée
1 CS de tamari
un morceau de gingembre gros comme une noisette
1 gousse d’ail
2 gros champignons shiitaké secs
1 CC garam masala
2 CS de lait de soja, (selon la consistance)
sel, poivre
huile pour la cuisson
- Dans un bol, réhydrater les champignons shiitaké dans l’eau bouillante un bon quart d’heure.
- Hacher finement le gingembre, l’ail et les shiitaké réhydratés puis mélanger à tous les autres ingrédients.
- On obtient une pâte épaisse, trop à mon goût, alors j’ai ajouté 2CS de lait de soja
- Laisser reposer une heure pour que les flocons s’imprègnent
- Façonner des petites galettes dans le creux de la main (pas trop grandes, elles cassent) et les cuire dans une poêle huilée bien chaude à feu moyen quelques minutes de chaque coté.
Par rapport à mes galettes de flocons habituelles, l’okara donne vraiment du moelleux, un peu comme le ferait, je pense, de la poudre d’amande. Malgré tout, j’ai trouvé les croquettes difficiles à former (je ne suis pas très douée à ce jeu là, il me faudrait un moule type moule à onigri, ça ça serait cool) et je pense que la prochaine fois j’y ajouterais un oeuf et les cuirai par louches à la poêle comme je fais habituellement.